A la Polyclinique du Parc une unité dédiée aux infections dans l’Observateur
Depuis maintenant trois années et à l’initiative du Docteur Philippe Lecocq, une unité d’infectiologie est ouverte au sein du service de soins de suite et réadaptation (SSR).
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Depuis maintenant trois années et à l’initiative du Docteur Philippe Lecocq, une unité d’infectiologie est ouverte au sein du service de soins de suite et réadaptation (SSR). Dix lits parmi les quarante que compte ce plateau technique sont consacrés à cette spécialité médicale qui prend en charge le diagnostic, le contrôle et le traitement des infections.« On peut effectivement être hospitalisé et soigné pour une infection à la polyclinique du Parc », explique l’expérimenté médecin infectiologue. Une équipe médicale et paramédicale est spécifiquement dédiée sur ce plateau comprenant des médecins, infirmiers, aides-soignants, agents de service hospitalier, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychologues, diététiciens et assistants sociaux. « Cela permet d’avoir une complémentarité très intéressante », souligne le Dr Lecocq. En outre, un plateau technique (scanner, IRM) et un laboratoire permettant de réaliser des examens de qualité et d’obtenir notamment des résultats de bactériologie très rapidement.
Les patients y sont admis soit après un passage aux urgences, en consultation ou sur appel d’un médecin traitant. « Ce sont des personnes qui arrivent avec une fièvre liée à une infection déjà déterminée ou sans cause précise et que nous allons diagnostiquer », indique le Dr Lecocq. Les infections peuvent être de différents types : dermatologiques, digestives, pulmonaires, urinaires, cardiaques ou encore ostéo-articulaires. « Les hospitalisations dans notre unité durent en moyenne six jours », précise l’infectiologue de la Polyclinique du Parc. « Nous travaillons en commun avec les chirurgiens des autres spécialités du plateau, nous nous rendons mutuellement dans les différents services afin de pouvoir donner des avis médicaux. Ces consultations transversales sont très importantes et précieuses pour nos patients », ajoute-t-il.