Le plan de gestion d’une situation sanitaire exceptionnelle est déclenché par le directeur d’établissement ou à la demande du préfet de département selon l’échelle de la situation. il permet la mise en œuvre rapide des moyens :

1.La cellule de crise 

La cellule de crise permet la gestion des situations avérées ou potentiellement critiques exigeant une organisation particulière et rapide (renforts, dispo de lits= capacitaire, mise à dispo matos , formation, aménagements à prévoir)

La cellule de crise est opérationnelle rapidement , dans l’heure qui suit l’alerte. C’est le directeur d’Etablissement qui déclenche la cellule de crise.  Des correspondants sont identifiés en fonction de l’alerte donnée.

Son activation déclenche la mise en œuvre d’un plan d’action adapté.

Pour cela l’établissement réalise des exercices de simulation une fois par an pour s’assurer que ce dispositif fonctionne

Après des évènements marquants , un Retour d’expérience (RETEX) est réalisé avec les  membres de la cellule de crise

2. Plan blanc

 Tous les établissements disposent d’un plan blanc. Cet outil permet à un établissement de santé de mobiliser immédiatement les moyens (matériels, humains) dont il dispose en cas d’afflux de patients ou de victimes ou pour faire face à une situation sanitaire exceptionnelle. Il est révisé chaque année. Il est composé de  quatre grands objectifs pour répondre à la situation de crise :

• La mobilisation de la cellule de crise
• La gestion des ressources humaines
• La gestion matérielle (logistique, adaptation des locaux, parkings … )
• L’activité médicale de l’établissement adaptée.

Un plan d’épidémie est également inscrit dans le cadre du plan blanc de l’établissement  dans l’annexe portant sur les risques biologiques.

Le passage au mode dégradé est applicable sur décision : Du Responsable des Systèmes d’Information en fonction des premiers éléments dont il a connaissance (cyber attaque, panne réseau ou serveur….)

Dès le constat d’une panne partielle ou totale, un premier diagnostic est réalisé en interne par le service informatique, avec éventuellement l’assistance de l’éditeur ou de l’hébergeur afin de juger de la pertinence du passage au mode dégradé.

Si les premiers éléments n’indiquent pas un rétablissement estimé à moins de 30 minutes, le passage au mode dégradé s’applique.

Les alertes sont constituées et diffusées par le service informatique.

Le passage en mode dégradé signifie que le dossier patient est inaccessible (coupure de liaison, panne dans l’établissement…). Il permet au personnel  d’avoir accès à une suite de fichiers PDF recensant des informations nécessaires à la continuité des soins (en version papier).

Pour prévenir des risques de malveillances, les logiciels sont régulièrement mis à jour et les mot de passe sont également changés pour éviter les cyberattaques, virus, etc…

Vous ne devez jamais communiquer vos mots de passe, ils sont personnels et garantissent la sécurité de nos systèmes!

Le saviez vous?

Le contexte de menace terroriste impose la mise en œuvre effective de mesures particulières de sécurité au sein des établissements de santé.

Depuis la fin du 1er semestre 2017, chaque établissement est doté d’un « plan de sécurité d’établissement » intégrant la menace terroriste (instruction N°SG/HFDS/2016/340 du 4 novembre 2016). Ce document s’appuie sur une analyse de risques identifiant les éléments où l’établissement peut être vulnérable, et sur un plan d’action lui permettant de sécuriser ces points identifiés. Il est articulé avec le Plan Blanc.

1.Les risques identifiés

Nos établissements disposent de cartographies de risques, ce sont des documents qui répertorient l’ensemble des risques identifiés au sein de notre structure comme par exemple le risque de fugue. Chaque risque est côté , en fonction de la gravité et du risque de survenue de celui-ci .

Des procédures sont réalisées pour permettre à tous de connaitre la conduite à tenir si ce risque survient dans nos Etablissements. Les procédures sont disponibles dans Blue Medi.

2.La sécurité des locaux

Nos accès sont contrôlés. Des serrures à codes sont disposées sur les portes donnant accès aux locaux « sensibles » comme le PC de soins, la pharmacie.

3. La sécurité des biens du patient

Le patient dispose de coffre pour lui permettre de mettre ses affaires en sécurité dans sa chambre. Le livret d’accueil rappelle au patient ce service, il en est également informé lors de son admission par le soignant réalisant le recueil de données.

Le saviez vous?

Le contexte de menace terroriste impose la mise en œuvre effective de mesures particulières de sécurité au sein des établissements de santé.

Depuis la fin du 1er semestre 2017, chaque établissement est doté d’un « plan de sécurité d’établissement » intégrant la menace terroriste (instruction N°SG/HFDS/2016/340 du 4 novembre 2016). Ce document s’appuie sur une analyse de risques identifiant les éléments où l’établissement peut être vulnérable, et sur un plan d’action lui permettant de sécuriser ces points identifiés. Il est articulé avec le Plan Blanc.

Le risque environnemental regroupe :

-La  pollution de l’eau,

-La pollution de  l’air

-La surconsommation

-La mauvaise gestion des déchets

Pour répondre aux recommandations en vigueur en terme de sécurité, nos établissements réalisent des actions préventives. Des contrôles réguliers (= prélèvements) de la qualité de notre eau, la maintenance de notre centrale de traitement de l’air, des formation du personnel au risque incendie sont des exemples des mesures préventives.

Pour aller plus loin, nos établissements ont initié un plan d’action de suivi de nos consommations (énergie, déchets ) afin de réduire notre impact environnemental. Des référents développement durable sont identifiés au sein des secteurs pour permettre le déploiement dans chaque service, notamment sur la mise en place de filières de tri.